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Les 15 plumes : le blog littéraire du lycée
Les 15 plumes : le blog littéraire du lycée
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7 décembre 2021

Le style et la manière

Exercice de style à la manière de Raymond Queneau 

Dans le cadre d'un atelier d'écriture, les  élèves de 1 AEPA ont été invités à  écrire une suite de textes poétiques.

Le support référent (parties en italique) proposé par le professeur Thierry Courcaud  était tiré de "Imparfait" de Raymond Queneau, extrait d'"Exercice de style"

 

Les vacances d’étéstyle queneau

C’était midi
Les voyageurs montaient dans l’autobus.
On était serré         

Le soleil tapait sur les fenêtres de l’autobus.
Dehors le paysage était magnifique, très paisible avec de beaux jardins

Un jeune monsieur portait sur sa tête un chapeau qui était entouré d’une tresse et non d’un ruban.

Mais, une fille assise en face de moi se retourna vers sa mère qui lisait un livre.

Remarque : Qu’a dit la fille à sa mère ?

Ambre Lago

 

Les retrouvailles

C’était midi,
Les voyageurs montaient dans l’autobus.
On était serré.

Dehors il faisait 32°C.
Le chauffeur était très gentil mais certains voyageurs râlaient car soi-disant, il y avait  trop de bruit…
Le vocabulaire devenait familier.
Tout le monde était embêté.

Un jeune monsieur portait sur sa tête un chapeau qui était entouré d’une tresse et non d’un ruban.

La jeune femme qui était assise à-côté de moi avait commencé à me parler de lui.
On aurait dit qu’ils se connaissaient déjà.
Mais le jeune monsieur ne l’avait toujours pas vu.
Cependant il parait qu’il se sentait attiré par cette femme depuis un certain temps.
C’est vrai que cet homme avait un style singulier.
Il se démarquait des autres.
Il aimait sans doute être différent.
Finalement le jeune homme s’approcha de la jeune femme.
Par conséquent j’ai décidé de changer de place.
Puis j’ai observé la scène.
Ils avaient l’air tous les deux d’être très heureux.

Remarque : Ils étaient tellement beaux ensembles

Aurélie Thémines

 

La Destination Finale

C’était midi,
Les voyageurs montaient dans l’autobus.
On était serré.

Le bus n’était pas très grand.
Il y avait beaucoup de monde debout.
Mon ami et moi avons laissé nos places aux personnes qui en avaient le plus besoin.

Un jeune monsieur portait sur sa tète un chapeau qui était entouré d’une tresse et non d’un ruban.

Mon ami et moi nous sommes posés certaines questions au sujet de la destination finale.
Nous avons conversé avec quelques passagers qui se posaient les mêmes questions.
Eux aussi ne savaient rien sur les raison du voyage.
Finalement le chauffeur a dit que l’hôpital le plus proche était notre destination.

Remarque : On ne sait pas ce qui va nous arriver

Sofiane Barrimi

 

L’homme au chapeau à tresse

C’était midi,
Les voyageurs montaient dans l’autobus.
On était serré.

Il faisait chaud.
Je n’en pouvais plus de cette chaleur.
Soudain le chauffeur descendit pour constater qu’il y avait un pneu crevé.

Un jeune monsieur portait sur sa tête un chapeau qui était entouré d’une tresse et non d’un ruban.

On ne savait pas d’où il sortait.
On aurait dit qu’il attendait quelque chose

Remarque : il n’y avait pas assez de place pour lui.

Loïs Sauve et Ludovic Martos Palomino

 

Le mystère du bus

C’était midi,
Les voyageurs montaient dans l’autobus.
On était serré.

Tout le monde voulait fuir le pays à cause de la chaleur.
Alors on s’entassait dans le bus pour avoir une chance.

Un jeune monsieur portait sur sa tête un chapeau qui était entouré d’une tresse et non d’un ruban.

C’était un homme assez curieux.
Il s’était assis dans le fond du bus.
On ne voyait pas bien son visage car le chapeau le dissimulait.
J’étais tellement curieuse que je m’avançais vers lui.
J’aurais voulu savoir qui il était.
Mais je ne pouvais pas m’avancer vers lui car le bus était rempli.

Remarque : J’aurais dû demander aux gens de se pousser pour pouvoir lui parler.

Méline Paillex

 

Le bus de midi

C’était midi,
Les voyageurs montaient dans l’autobus.
On était serré.

Un frisson parcourait mon corps.
J’étais effrayé car le chauffeur n’avait pas l’air humain.
Il avait deux bras et deux jambes robotiques.
Il portait un  uniforme de chauffeur des années 1960.

Un jeune homme portait sur sa tête un chapeau qui était entouré d’une tresse et non d’un ruban.

Il chaussait des bottes de cow-boy et avait un visage fermé.
Cet homme se plaignait auprès du chauffeur qu’il  n’avait pas de place.
Mais le chauffeur n’en avait rien à faire.
Soudain la femme qui était assise à côté de moi se leva brusquement.
L’homme au chapeau se précipita pour prendre sa place.
Puis le chauffeur brancha une vieille télé qui expliquait les règles de sécurité a bord du véhicule.

Remarque : Le jeune au chapeau me faisait penser à un fugitif que j’avais  vu aux informations.

Nael Lovato

 

L’Homme Inconnu

C’était midi,
Les voyageurs montaient dans l’autobus.
On était serré.

Le ciel commençait à devenir nuageux.
C’est comme si le temps allait s’arrêter.
Une pensée traversa mon esprit.

Un jeune monsieur portait sur sa tête un chapeau qui était entouré d’une tresse et non d’un ruban.

Cet homme se figea soudain en face de moi.
Je le regardai dans les yeux et remarquai une
cicatrice sous son œil.
J’avais envie de lui poser une question.
Mais je ne le fis pas.
Mon cœur ne le voulait pas.
Mais cette question me tourmentait.
J’aurais voulu savoir l’histoire de cette cicatrice
pourquoi et comment était-elle apparue.

Remarque : ce soldat avait un passé, la guerre l’avait marqué.

Loana Ribeiro Ferreira

 

Les voyageurs du midi 

C’était midi,
Les voyageurs montaient dans l’autobus.
On était serré.

La fatigue commençait à se faire sentir.
Je regardais le paysage urbain et la foule.
Toutes ces personnes allaient et venaient telles des fourmis dans leur fourmilière.

Un jeune monsieur portait sur sa tête un chapeau qui était entouré d’une tresse et non d’un ruban.

Il avait l’allure d’un cow-boy mais les traits de son visage étaient doux.
Cet homme semblait un peu perdu car il n’y avait plus de place dans le bus.
Pourtant personne ne s’emblait y prêter attention.

Remarque : Il ne se plaignait pas.

Léo Ribolleda

 

Les voyageurs coincés dans le bus

C’était midi,
Les voyageurs montaient dans l’autobus.
On était serré.

On était serré.
On suait, on en pouvait plus,
Il me tardait de rentrer pour prendre une douche.

Un jeune monsieur portait un chapeau qui était entouré d’une tresse et non d’un ruban.

J’aurais voulu l’avoir ce chapeau, moi aussi,
Il était vraiment magnifique,
Avec cette tresse bien enroulée et toute colorée.
Alors je lui demandai s’il était à vendre !
Mais il me répondit qu’il n’était pas à vendre.
Alors déçu de cette réponse, j’aurais voulu descendre de bus et rentrer chez moi !
Mais…

Remarque : J’aurais dû me concentrer sur le chauffeur

Mathéo Gérard

 

Le bus et l’homme à la tresse

C’était midi,
Les voyageurs montaient dans l’autobus.
On était serré.

Je sentais la faim qui me rongeait.
Le chauffeur avait mis, je ne sais comment, un buffet à disposition des passagers.
Alors je me ruais sur la nourriture, comme un animal qui n’avait pas mangé depuis  trois jours.
Soudain, l’autobus se mit à vibrer pendant quelques secondes.
Je regardai par la fenêtre pour voir si tout allait bien.

Un jeune monsieur portait sur sa tête un chapeau qui était entouré d’une tresse et non d’un ruban.

Remarque : C’est peut-être lui.  

Emma Ryckmans

 

La ravissante jeune fille

C’était midi,
Les voyageurs montaient dans l’autobus.
On était serré.

Au fond du bus, il y avait une jeune fille qui semblait avoir le même âge que moi
Elle était grande, avait des yeux bleus, et des cheveux clairs.
Elle mangeait un sundae, et ses amis étaient avec elle.
Elle revenait du Macdo, c’était évident.

Un jeune monsieur portait sur sa tête un chapeau qui était entouré d’une tresse et non d’un ruban.

Il devait avoir l’âge de mon père, portait un manteau et chaussait des escarpins.
Soudain il s’adressa à la ravissante jeune fille que je regardais.

Remarque : La fille sera ma femme

Vladislav Eyrin

 

Un mardi après-midi

C’était midi,
Les voyageurs montaient dans l’autobus.
On était serré.

J’étais avec ma meilleure amie.
C’était déjà 13 h 25 et j’avais peur d’être en retard.
C’est à ce moment-la que j’ai décidé
D’appeler  le lycée pour prévenir de mon retard.

Un jeune monsieur portait sur sa tête un chapeau qui était entoure d’une tresse  et non d’un ruban

Comme je n’avais plus de crédit pour appeler le lycée
J’ai  décidé de demander au monsieur s’il voulait bien me prêter son téléphone.
J’ai tourné la tête pour lui adresser la parole
Mais j’ai hésité à lui demandé car l’homme faisait peur

Remarque : j’aurais dû aller lui demander son téléphone

Janat Mahroug

 

L’homme Mystérieux

C’était midi,
Les voyageurs montaient dans l’autobus.
On était serré.

On devait aller à la gare prendre notre train pour rentrer en France.
Une seule pensée traversait mon esprit : celle de ne pas subir la longueur du trajet.

Un jeune monsieur portait sur sa tête un chapeau qui était entouré d’une tresse et non d’un ruban.

Ce monsieur âgé d’environ la trentaine nous explique alors que ma mère a oublié sa valise quelque part.

Remarque : cet homme est bienveillant, voire un peu trop.

Giovanni D’Andréa

 

Le conducteur bizarre

C’était midi,
Les voyageurs montaient dans l’autobus.
On était serré.

Le chauffeur était désagréable.
On trouvait ça bizarre.
Alors mon amie et moi sommes allés lui parler.
Mais il ne voulait pas répondre.

Un jeune monsieur portait sur sa tête un chapeau qui était entouré d’une tresse et non d’un ruban.

Il avait peut -être honte de sa calvitie.
Donc il portait toujours un chapeau, même quand il ne faisait pas beau.

Remarque : Les gens sont bizarres

Lanusse Juliette 

 

Le monsieur mystérieux

C’était midi,
Les voyageurs montaient dans l’autobus.
On était serré.

Mon père était assis.
Son visage n’avait aucune expression.
Il semblait figé comme une pierre.
Soudain mon père pointa quelqu’un du doigt.

Un jeune monsieur portait sur sa tête un chapeau qui était entouré d’une tresse et non d’un ruban.

Il  avait  la partie droite de son visage noir cendre.
Comme si il sortait d’une mine.
Il faisait si peur.

Remarque : Les gens font peur.

Eva Demaury

 

L’homme au chapeau

C’était midi,
Les voyageurs montaient dans l’autobus.
On était serré.

Les passagers ne faisaient que se plaindre.
Alors le chauffeur descendit de l’autobus et tous les passagers le regardèrent partir.
Le chauffeur marchait vers une destination inconnue.
Et les passagers étaient toujours de mauvaise humeur.
Quant à moi j’avais un terrible mal de crâne mais l’expression de mon visage disait le contraire.

Un jeune monsieur portait sur sa tête un chapeau qui était entouré d’une tresse et non d’un ruban.

Machinalement je tournais la tête en le voyant.
Et les passagers continuer de monter dans l’autobus.
C’était si beau à voir.
Soudain je réalisais que ma douleur crânienne avait disparu en un claquement de doigts.

Remarque : j’aurais dû aller le voir et me présenter 

 Faustine Paul

 

L’homme au chapeau

C’était midi,
Les voyageurs montaient dans l’autobus.
On était serré.

Le bus allait bientôt partir cela faisait déjà un moment qu’on attendait
Mais le chauffeur ne se sentait pas bien on avait pris déjà beaucoup de retard

Un jeune monsieur portait sur sa tête un chapeau qui était entouré d’une tresse et non d’un ruban.

Cet homme s’est installé à côté de moi
Puis il m’a dit pourquoi il avait décidé de partir en vacances tout seul
C’est vrai qu’au début j’ai trouvé ça bizarre
Mais il a commencé à me parler de lui, de sa vie, car il avait vécu beaucoup d’expériences.
J’aurais beaucoup aimé rester discuter avec cet homme mais le bus venait d’arriver à l’aéroport et je devais prendre mon avion au plus vite.

Remarque : j’aurais dû lui donner mes coordonnées

Anaëlle Salafranque

style queneau

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